Ce disque reflète peut-être plus qu'il ne l'avait prémédité lui-même, sa propre identité. Le solo est propice à l'effet de miroir, et au fil des titres qui prennent le temps de se dévoiler, sans précipitation, sans démonstration, Bojan Z offre les multiples visages qu'on lui connaît et qui font l'originalité de son art. Un musicien qui a chéri le jazz comme une musique de liberté. Un pianiste chez qui les folklores balkaniques ont nourri une virtuosité rythmique incomparable. A la confluence de plusieurs cultures, il puise dans un vaste ensemble de références sans que, jamais, sa musique ne sonne comme un collage artificiel mais toujours comme l'expression d'un idiome personnel où se font entendre des mots repris à toutes les langues.

Par cette combinaison audacieuse d'instruments, les musiciens ont su créer un univers où s'assemblent à la perfection les sons portés et les sons percutés. Ils ont produit une dynamique qui nous invite à explorer un espace inconnu composé de multiples états et éléments : étincelles, lumière, souffle, frémissements, tremblements, grondements, apaisement...

Ce sixième album studio du groupe anglais les voit revenir vers un style plus épuré en comparaison de leur album précédent, le très coloré Mylo xyloto (2011). Le quatuor a collaboré pour cet enregistrement avec le producteur Britannique, Paul Epworth mais aussi Jon Hopkins, Rik Simpson & Dan Green.

Ce sont les histoires douloureuses et sensuelles de la jeune vie de cet artiste anglais de 25 ans, qui nourrissent l'intensité et l'originalité de son expression, pour constituer toute la chair de ce premier opus.

L'artiste britannique découvert en 2009 avec son single Like a hobo, aura passé deux ans à écrire ce troisième album. Installé à Londres, dans son home studio, il s'est lancé tout seul dans sa production, jouant lui-même de tous les instruments (à l'exception de la batterie) et faisant en sorte que l'album ressemble à l'homme qu'il est devenu : un artiste curieux et averti, qui pendant l'enregistrement s'est nourri de la musique d'ALT-J, Thom Yorke, Lorde ou encore Daft Punk.

Après A letter home, entièrement enregistré en solo dans le studio de Jack White, il revient avec avec un album diamétralement opposé. Toujours dans le souci de surprendre son public, il est cette fois accompagné d'un orchestre de 92 instruments.

Suivant son père à travers ses déplacements professionnels la musicienne a grandi entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient et telle est sa musique, voyageant entre pop, électro, reggae et soul.

Cinq ans après Racing with the sun, Chinese Man revient avec un second album élaboré entre Marseille, Bombay et le repère ardéchois du groupe. Shikantaza est une invitation au lâcher prise, à saisir le moment présent, un chemin vers l'éveil qu'il appartient à chacun d'emprunter.